L'Iran au coeur de la réunion de la section Michèle Mangion
Ce soir c'était la réunion de la section Michèle Mangion, celle de Dominique Mottard. Je faisais équipe avec Frédérique Grégoire-Concas, conseillère municipale à Nice, l'épouse de Marc Concas, qui se revèle durant cette campagne interne une très bonne débatrice, et il fallait bien cela dans un des fiefs fabiusiens de la fédération.
La grosse déception a été le taux de participation de la la section à ce débat, le plus faible de toute la fédération. A peine 21 membres présents sur une section de 297 adhérents. L'accueil a été correct mais cela a été le débat le plus "accroché" depuis le départ.
Les représentants de DSK, n'ont pas été beaucoup sollicités. Dommage parce qu'il y avait le talent de Christine Dorejo, bien épaulée par Andrée Guillemet, pour répondre.
Par contre, Fred et moi, nous avons été "gâtés" puisqu'en plus des questions habituelles sur l'éducation, les jurys citoyens, les 35 heures, la démocratie participative, nous avons eu droit à ...l'Iran.
Ah l'Iran...cette pauvre Ségolène, que n'a t'elle dit en indiquant qu'elle n'était pas favorable à ce que les iraniens développent de façon autonome leur nucléaire civil. Vous comprenez elle ne connaît même pas le traité de non prolifération des armes nucléaires dont l'Iran est signataire. Un traité, il faut le respecter.
On n'a plus le droit de critiquer un traité dans ce pays, même s'il nous amène au suicide. Car tout le monde sait que lorsqu'on a la technologie pour faire du nucléaire civil, on peut faire du nucléaire militaire. Et personne ne nous dit aujourd'hui qu'un Etat comme l'Iran respectera ses engagements internationaux. Personne ne peut garantir cela. Alors oui, elle a raison d'être prudente. On ne peut pas se permettre de prendre le moindre risque avec un pays qui déclare vouloir rayer l'Etat d'Israël de la carte, dans une région eurasiatique du monde qui est une poudrière.
Alors on fermerait les yeux la dessus, sur ce risque terrible et après on se donnerait bonne conscience en refusant de recevoir le Président de la République d'Iran pour ne pas le légitimer. Décidément ce débat sur la stature du présidentiable emprunte parfois de curieux chemins...