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Le blog de Patrick Allemand
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2 octobre 2006

Une matinée consacrée à la mémoire

synagogue

Hier matin j'étais à la Synagogue de la rue Deloye à Nice, où le jour du grand pardon se déroulait la journée de la mémoire en souvenir des déportés des camps de la mort.

Il y avait beaucoup d'élus de droite, les trois députés UMP, le représentant d'Estrosi, et moi pour la gauche. Cette cérémonie est toujours d'une grande dignité, très émouvante. Bien sûr cette année la mémoire de Marcelle Cohen, cette niçoise tuée dans un attentat à Tel Aviv, a aussi été évoquée, mais l'essentiel du prèche du grand rabbin Chouchana était consacré au souvenir de la shoah. Dans le silence de la synagogue s'égrènent tous ces noms que l'Histoire a gravé à jamais mais qui n'aurait jamais dû exister : Auschwitz-Birkenau, Treblinka, Dachau, Buchenwald, Sobibor, le Ghetto de Varsovie...

Il y aussi cette prière pour la république française dite par le rabbin Abitan, que j'aime beaucoup parce qu'elle symbolise le point déquilibre et scelle l'appartenance à une communauté nationale.

Et enfin la surprise d' un ami de longue date, c'est un des premiers à être venu me chercher en 2001 pour me demander de me préparer pour 2007. Un homme d'une exquise gentillesse, toujours prêt à rendre service, discret, dont la voix est très basse et qui révèle devant tout le monde un talent inouï pour le chant. J'ai toujours été étonné par ce que chacun d'entre nous peut avoir de talents cachés mais là j'ai vraiment été "bluffé".

Ensuite, direction le Vieux-Nice pour la Sainte Fleur, la fête des fleuristes. Je n'ai pas pu assister à la messe à la cathédrale Sainte Réparate, le don d'ubiquité n'existant pas encore chez les élus. Mais j'ai tenu à être présent à l'apéritif d'honneur sur le quai des Etats Unis. J'ai retrouvé là Marc Concas et nous avons partagé avec les fleuristes et les riverains du Vieux Nice, un verre de rosé et un morceau de pizza.

Ces moments peuvent paraître superficiels mais ils font partie intégrante de la fonction d'élu. Un moment passé, c'est l'occasion d'échanger avec quelques fleuristes, y compris en remontant le Cours Saleya, pour mieux s'imprégner de la situation actuelle de la fleur sur la Côte d'Azur,  les producteurs, les revendeurs... C'est aussi l'occasion de prendre le pouls d'un quartier aux cotés de Marc, les questions de sécurité, les nuisances sonores. C'est enfin l'occasion de voir des gens, ceux là même qui ne viennent pas à nous dans nos réunions, il faut aller les chercher et ces fêtes sont des pôles de rassemblement.

C'est rare qu'un élu quitte ce genre de manifestation sans avoir sur son calepin noté deux ou trois lettres à faire. C'est ce que j'appelle la proximité.

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