Autres temps forts du Week end

Samedi je me suis absenté une heure des etats généraux du projet pour aller dans mon canton participer à l'Assemble Générale de l'association AMMF.

Cette association anime le quertier Roquebillière-Bon Voyage, aussre des cours de danse, anime le carnaval de quartier, etc... Brahim et Fatima en sont les chevilles ouvrières depuis des années. j'ai été surpris en arrivant de constater que la salle était pleine, (environ 70 personnes).

Traditionnellement il m'est demandé de prendre la parole. d'habitude je parle du quotidien, les questions en suspens avec l'OPAM, les ascenceurs en panne, l'insécurité, la vacance des appartements, les espaces verts non entretenus, la saleté, etc...

Cette fois-ci je leur ai dit que de tout cela nous parlions au cas par cas dans l'année, que je n'avais plus à prouver que j'étais à leurs cotés pour règler ces questions qui sont mon quotidien d'élu de ce canton et que pour une fois je voulais leur parler de politique, de vraie politique.

J'ai donc évoqué pendant un quart d'heure, même un peu plus, ce que je pensais du projet de loi de  sarkozy, sur l'immigration.

Les risques que j'entrevoyais dans le durcissement des conditions de séjour, des conditions de mariage mixte, sur le plan humain. La multiplication du nombre de clandestins que cela entrainerait et les pratiques illicites que cela allait favoriser... les employeurs peu scrupuleux, les actes délictueux peut être, toute l'inquiétude que 'javais dans une France où la formule "patrie des droits de l'homme" appartient de plus en plus à l'histoire.

Les risques que j'entrevoyais dans le concept d'immigration choisie en rappelant que me concernant je ne savais pas ce qu'était l'immigration subie tant je considère qu'elle est une chance pour le pays. Le pillage des élites qui allait ainsi s'organiser au profit de la france, constiutant ainsi un frein du développement propre de ces pays, ce qui à long terme est une erreur lourde.

Je me suis trouvé applaudi comme jamais à la fin de cette intervention et j'en suis sorti avec la conviction profonde qu'il continue de se passer quelque chose dans ce pays, que les citoyens, fussent ils le splus en difficulté ont besoin de politique comme jamais, on besoin que l'on donne du sens à notre action et pas seulement au quotidien. Ce fut donc une belle journée!

Hier je suis allé remettre les récompenses aux jeunes au challenge Laurence. Monsieur Laurence était un journaliste de Nice-Matin spécialisé dans les sports de combat, décédé trop tôt d'une longue maladie selon la formule consacrée. Chaque année à travers ce challenge, à la halle des sports Charles Ehrmann, sa mémoire est honorée. Il ya avait plus de 400 jeunes, les parents, beaucoupde monde avec qui j'ai eu plaisir à passer un moment de l'après-midi.

Tous les clubs niçois étaient là, pour le judo et le full-contact et l'Insititut Niçois des Sports a organisé tout cela de main de maître une fois de plus. C'est fou le nombre de bénévoles de l'ensemble des clubs qu'il y avait autour des tatamis. Il faut leur rendre hommage car sans eux le sport de masse qui n'est pas une priorité de l'Etat depuis bien longtemps n'aurait pas le rayonnement qui est le sien.