Conseil d'administration du CHU de Nice

Hier matin, je représentais la région au Conseil d'Administration du CHU de Nice avec Eliane Guigo (nous avons deux sièges).

Il y avait plusieurs délibérations importantes.

Nous nous sommes abstenus sur l'une d'entre elles, "la convention constitutive du Groupement de Coopération Sanitaire CHU de Nice- Centre Antoine Lacassagne". ce projet est extrèmement important pour notre région et nous le soutenons globalement puisqu'il va déboucher sur la constitution d'un centre de soins experts pour les patients de la région PACA EST souffrant de pathologies de la sphère ORL, en particulier de cancer.

Nous avions quand même quelques questions bien légitimes qu'Eliane a posé notamment sur la représentation des personnels au conseil d'administration de ce GCS et sur l'article 6 de la convention rédigé de façon obscure et qui traite du capital du groupement et notamment des conditions de cession du capital à un tiers.

Le président de la Commission Médicale d'Etablissement (CME) l'a pris de haut et a fait la leçon à Eliane sur ses responsabilités. D'une façon si odieuse que j'ai dû intervenir et le ton est monté. Le président de la CME ne se consacre dit-il qu'à l'essentiel alors que les élus de la région vont trop dans le détail et font perdre du temps. Au fait, un autre détail: il n'est élu que par ses pairs et nous par le peuple! C'est le directeur général qui a calmé le jeu et répondu à nos questions. Au final je me suis plus abstenu sur ce dossier à cause de l'attitude du président de la CME que sur le fond, le directeur général ayant dans ses réponses, levé beaucoup de zones d'ombres.

Nous avons par contre voté pour la convention de partenariat avec le clinique "les Sources", et divers autres dossiers. Enfin a commencé à être évoqué le projet de l'Institut Alzheïmer-Fondation Calude Pompidou sur le site de la villa Dabray. Cette maison niçoise qui tire sa force de son intallation dans l'axe de la rue Théodore de Banville, sera conservée et véritablement mise en scène dans un projet contemporain esquissé par l'architecte Bernard Reichen. Je l'ai trouvé remarquable. maintenant il faut aller vite car ce département a beaucoup de retard dans le traitement hospitalier des maladies d'Alzheïmer et, hélas, les besoins sont immenses.