le séminaire des premiers secrétaires fédéraux

Vendredi soir après le Conseil Général, j'ai été saluer trois associations qui m'avaient invité pour leur voeux

• le comité de defense du quartier du Port de Nice, association où j'ai de solides amitiés depuis le bataille du Port de Nice,
• l'association Médiation Cité qui fait beaucoup de boulot dans le cadre du contrat de ville,
• l'UFCV, association d'éducation populaire que l'on ne présente plus,

Samedi, lever à 5h30 pour prendre le premier avion à 7h05 pour Paris pour le séminaire des premiers secrétaires fédéraux. Une journée de travail intense avec un ordre du jour copieux:

• la campagne d'adhésion,
• la campagne contre le CPE,
• le plan de développement des NTIC,
• les élections législatives,
• les relations avec les partenaires,
• et le projet...

Je ne vous parle de rien de cela, mais je vous livre simplement une anecdote qui peut montrer ce qu'est l'appareil d'un parti. Je ne suis pas un homme de Parti, les expériences passées m'ont fait comprendre qu'il était nécessaire d 'y être présent mais je n'aime pas l'appareil. Donc voilà mon anecdote.

Deux questions nous interpellent:

• il y a 600 000 adhérents au SPD, 400 000 au PSOE, 200 000 au PS belge et seulement 130 000 au PS français.
• Sarkozy a fait 50000 adhésions supplémentaires en un an. Avec la politique qu'il mène, cela tient du miracle!

Tout le monde se gratte la tête et surgit la question naturelle: comment faire adhérer plus facilement?

Chez nous, au PS, on adhère à une section territoriale. Or pour la première fois, la question de la dématérialisation de la dimension territoriale de l'adhésion est posée, notamment celle des adhésions en ligne.

Gros murmures chez les premiers secrétaires fédéraux. Et débat sur la date d'adhésion à prendre en compte. Doit-elle être la date de la demande? La date de présentation en section? La date du chèque de paiement de la cotisation? La date à laquelle le trésorier donne le chèque à la fédération?...

Au bout de 40mns, personne n'est d'accord et dans sa grande sagesse, François Rebsamen décide de renvoyer cette question à plus tard. C'est cela l'appareil!

Avec ça comme opposition, Sarkozy peut dormir tranquille me direz vous! Pas de déduction hâtive car hormis cette anecdote, la journée a été très riche. J'aurais l'occasion d'y revenir

Le lendemain, c'était la grand messe des secrétaires de section. Tout le parti était là. Et j'ai vu avec plaisir 3 secrétaires de mon département, le tout se terminant par un magistral discours de François Hollande qui m'est apparu étonnamment serein.