Le lycée de la Montagne

Vendredi dernier, nous avons procédé avec Michel Vauzelle et Anne -Julie Clary à un des exercices les plus délicats de la mandature. Il s'agissait d'aller inaugurer sur les terres de Christian Estrosi, le lycée de la Montagne. Ce lycée qui a fait tant de mal à la cohésion des forces de gauche avant les élections régionales de 2004 et même après.

Ce lycée faisait partie de l'accord conclu pour la signature du Contrat de Plan. Bien sur qu'il n'était ni à mes yeux, ni aux yeux de beaucoup d'autres la priorité du département. Mais il était la clef de voûte de cet accord. Cet accord qui nous permis depuis d'inaugurer entre autres la ligne de TER Cannes-Grasse, dossier emblématique pour nous car témoignant de la volonté de notre exécutif d'inverser la logique du tout automobile.

Mais dès l'instant où la décision était prise, il y avait un défi. Un triple défi. Défi de le réussir, défi de le remplir, défi de faire en sorte qu'un équipement qui n'apparaissait pas toujours nécessaire devienne indispensable.

J'ai eu le sentiment vendredi de vivre un jour particulier. Le lycée est désormais là. Très objectivement, il est une grande réussite architecturale. Il est en fait très grand mais on a jamais le sentiment d'être dans un bloc. Le mariage de la pierre, du bois et du verre en font avant tout le lycée de la lumière. Hyper équipé, chauffé par une chaudière à bois, ce qui va dans le sens du développement durable et du renouveau de la filière bois par ailleurs enseignée dans cet établissement, j'ai surtout remarqué la façon dont il  s'insère dans le site. Dans un aussi beau village, un lycée aurait pu être un vrai traumatisme. Ce n'est quand même pas le cas...même si c'est un lycée. Et en le visitant je n'ai pas arrêté de penser à tous les opposants que j'ai reçus tant de fois et que je n'ai pas vus. Considéraient-ils ce jour comme un jour de défaite? Ou ont-ils évolués depuis sur cette question?

Peut être cette chronique les fera-t-elle réagir?

J'ai surtout vu une jeunesse et un corps enseignant heureux de pratiquer leur métier ou de faire leur formation là-haut. Cela faisait plaisir à voir. J'ai discuté avec des jeunes, en internat. Certains espèrent pouvoir demain trouver une activité professionnelle dans notre haut-pays. N'est-ce pas une manière d'assurer sa revitalisation?

Ce lycée est donc réussi. Sera-t-il rempli ? il nous faut encore attendre deux exercices pour avoir une occupation totale de la seconde à la terminale et pouvoir évaluer.

Deviendra-t-il indispensable? Oui si les formations dispensées collent à l'évolution du marché de l'emploi dans le haut pays. Il nous faudra encore du temps pour nous faire une idée exacte de tout cela.

Je n'ai qu'un souhait maintenant. C'est que nous sortions le Lycée de Drap. La finalisation de la déclaration d'utilité publique sera opérationnelle fin mars. Mais j'espère toujours une solution amiable pour l'acquisition du terrain.

A chaque lycée son chemin de croix. Mais il ne faut pas oublier que c'est pour nos jeunes que nous réalisons ces lourds investissements.

Comments

[injusthemis]

SUPER
ON VA FAIRE UN LYCEE EN ZONE ENROCHEMENT DANGEREUSE AU MILIEU DES ORDURES
" LES MACAQUES SERONT MIEUX CHEZ LES COSAQUES UN LYCEE A NICE ARIANE ¨PAS QUESTION CA VA FAIRE APPEL D AIR ET ILS VONT FAIRE DES SALETES DANS LE TRAMWAY" JACQUES PEYRAT le nazi fossoyeur des diables bleues qyui a obtenu l accord des communistes de l UNEF pour voter au conseil de l universite l expulsion du collectif

SI C ETAIT UNE MAIRIE FN QUI AVAIT DECIDE DE L IMPLANTATION DU LYCEE QU EST QU ON AURAIT ENTENDU!!!!