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Le blog de Patrick Allemand
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13 août 2008

Le droit de plus en plus bousculé à Nice !

droit

Une, deux, trois affaires récentes illustrent ce propos qui concerne la manière dont sont gérées actuellement les affaires à Nice.

La première est relative à l'abattage d'un micocoulier dans un quartier de Nice plutôt résidentiel.

De nombreux riverains (140 au total à ce jour) du chemin Saint Charles et de l’avenue Mendiguren se sont émus sur le triste sort qui a été réservé par les services de la mairie à un micocoulier centenaire, abattu en plein mois de juillet.

J’ai reçu leurs représentants profondément choqués par la « soudaineté » avec laquelle la mairie a opéré le 8 juillet. En effet, il s’agissait, au départ, simplement de sectionner une branche heurtée par un camion. Au vu des photos, et d'après l’avis de professionnels, il s’avère que la souche était parfaitement saine et que c’est donc sous un prétexte fallacieux que l’arbre a été totalement abattu.

C'est d’autant plus étonnant que nous sommes dans le périmètre d’un monument historique, l’église Notre Dame Auxiliatrice, et que cet arbre pouvait être considéré comme constitutif du paysage formant l’environnement du monument.

C’est en tout cas la raison pour laquelle l’architecte des Bâtiments de France, Monsieur Claude VERRIER s’était opposé dans le même secteur à l’abattage d’un cyprès dans la copropriété contigüe de la rue Mendiguren en 2006.

Y aurait il dans cette ville deux poids deux mesures selon que l'on soit une copropriété privée ou la mairie?

Le deuxième exemple concerne la question des concessions des plages privées.

Depuis le début de la saison, l’arrêté municipal du 6 mars dernier relatif à l’octroi des concessions des plages naturelles à Nice, n'est pas respecté par le Hi-Hôtel qui exploite désormais le lot n°7 de la plage du Forum.

En effet, cet arrêté commun à toutes les plages précise la surface des espaces concédés et les contraintes:

- Une servitude de passage de « 3 mètres minimum à partir de la laisse des eaux ». L’article 3 précise : « à compter de la limite des plus hautes eaux et ce, quel que soit l’état de la mer ».

- Une longueur de 56 mètres, « les limites du lot (étant) matérialisées sur la plage par des repères métalliques triangulaires de couleur rouge fixés sur le mur perré. »

Or, le Hi Hotel ne respecte pas ces règles. Les matelas ne laissent certains jours au mieux qu’un mètre de passage au bord du rivage. Concernant la longueur, le débordement est d’une dizaine de mètres.

Là encore, le maire n'intervient pas, désavouant même ses services. Il est vrai que la plage du Hi Hotel est devenue cette année la plage branchée de Nice où se montrent la plupart des décideurs et des "peoples très locaux".

Et ainsi vont les choses...il n'y a bien que l'opposition de gauche pour faire entendre une voix discordante et tenter de faire appliquer ici comme ailleurs tout simplement le droit!

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