Coup de chaleur sur l'Est de la ville

Cet après-midi, petit déplacement à l'école primaire et maternelle Arziari, Route de Turin, pour la rentrée scolaire. Je n'y étais pas encore allé et c'était pour moi le moment privilégié de rencontrer les parents d'élèves.

Il est 16 h 20 lorsque je sors de la voiture, au milieu d'une circulation invraisemblable, pour retrouver Zine et Michel deux militants qui m'accompagnent. Il fait 33 à l'ombre. C'est un véritable coup de sirocco comme il s'en produit quelques uns dans l'année. L'air est chaud, presque brûlant pour la saison. Les parents d'élèves recherchent les coins d'ombre sous les arbres, le long du mur. Je passe avec mon tract de rentrée, les saluant tous les uns après les autres. Certains me rappellent la dernière soirée d'immeubles en fêtes et les merguez que nous avons partagées.

D'autres me parlent des prochaines élections municipales et me disent "on compte sur vous". Et je fais une nouvelle adhésion. C'est la première depuis 8 jours.

Mais le coup de chaleur n'est pas que dans l'air. Il est aussi au niveau de la circulation automobile. Ce qui se passe est invraisemblable. J'apprends coup sur coup que l'autoroute est fermée  au niveau de la bretelle d'accès à Nice Est parce qu'un camion a pris feu sur l'autoroute. Presqu'en même temps, un incendie se déclare à la station service située derrière le lycée Guillaume Appolinaire. Toutes les voies du quartier sont bloquées, il n'y a pas de solution. Pasteur est saturé. Et le boulevard Saint Roch est encore en chantier. Et je me dis... vivement que ces travaux se terminent.

Le coup de chaleur était enfin chez les locataires des HLM de la Cité Roquelillière qui avaient demandé à me voir en urgence. En effet une note de Monsieur Vives à la signature de votre Directeur Général, Françoise Baron, adressée le 7 septembre 2007 aux locataires, concernant le nettoyage derrière les bâtiments, a mis le feu aux poudres.

En effet, cette note précise qu’un nettoyage complet a été effectué récemment. Or, un mois après cette intervention, l’arrière des bâtiments fait de nouveau l’objet d’une accumulation de déchets. Il est précisé que les frais occasionnés par la nouvelle intervention qui doit avoir lieu seront imputés sur la régularisation des charges 2007.

Il s’agit d’une solution de facilité qui vise à faire payer par tous l’incivisme de quelques-uns. Or, de nombreux locataires de la cité Roquebilière ont de petits revenus et cette décision est particulièrement injuste. D'autant que Côte d’Azur Habitat n'applique pas le décret Lienemann qui prévoit un gardien d’immeuble pour cent appartements.

L'office a contourné cette disposition pour remplacer ces gardiens par des « Responsables de sites ». Il pourrait être de la responsabilité de ces personnels de dresser des contraventions  contre des locataires qui n’hésitent pas à jeter leurs ordures par la fenêtre, plutôt que d'augmenter les charges de tout le monde. C'est en ce sens que je suis intervenu par courrier auprès de la présidente de Côte d'Azur Habitat.