Les joies de la vie associative
Il y a à Nice des milliers de bénévoles à qui l'on doit tirer un grand coup de chapeau car ils ont vraiment du mérite vu la façon dont les associations sont traitées dans cette ville.
L'affaire à laquelle j'ai été confronté ce matin est édifiante. Peu importe le nom de l'association, ni son objet. Là n'est pas l'essentiel. J'ai reçu ce matin un président d'association désespéré, me confiant qu'il ne pouvait plus sur ces deniers personnels combler le trou pour finir l'année.
La raison en est la suivante. Cette assocaition a touché une subvention de lapart de l'ensemble des acteurs du contrat de ville qui était de 10000 euros en 2005, et 8000 en 2006. Il n'y a pas de salariés, que des bénévoles.
Depuis l'an passé il n'est plus hébergé par une société privée mais l'association loue des locaux au Centre Communal d'Action Sociale de la ville de Nice. Or, cette année, l'association est passée en Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS) et sa subvention est tombée à 5000 euros, assurées par la ville à hauteur de 2500, et par la région à la même hauteur. L'Etat s'est désengagé. Et je pose la question qui "tue". Mais vous payez combien de loyer au CCAS? Réponse 10 000 euros de loyer annuel.
Certes le CCAS n'est pas la ville de Nice, mais quand même, il existe quelques relations financières entre les deux! La ville donc indirectement verse une subvention à une association de 2500 euros pour en récupérer 10000 par l'intermédiaire d'un loyer!
J'ai donc saisi une adjointe de cette question vraiment caricaturale. Si je n'obtiens un minimum, cette affaire fera plus de bruit car je la trouve vraiment caricaturale.