TER: Le plan de modernisation de la ligne Nice-Breil
Le Contrat de plan Etat-Région a prévu de poursuivre la modernisation de cette ligne Nice-Breil-Tende par une deuxième phse de travaux. Un montant de 4.6 M€ a été inscrit à cet effet, financé par l'Etat, la Région, le Département et Réseau Ferré de France. Un avenant au Contrat de plan, voté lors de l'Assemblée plénière du 9 février 2006, a permis de mobiliser 4 M€ supplémentaires.
L'objectif est de moderniser la signalisation de la ligne entre Drap et Breil, de manière à augmenter le nombre de TER, actuellement limité à 12 par jour. Les études sont financées par le Conseil Régional et le Conseil Général qui est un partenaire loyal sur ce dossier.
Les gains de temps obtenus grâce aux travaux sont aujourd'hui neutralisés en raison des ralentissements mis en place sur la ligne pour des questions d'entretien insuffisant. Nous avons fait constater cela à Michel VAUZELLE en l'amenant sur place, Gérard Piel et moi-même, pour qu'il se rende compte de l'état de l' infrastructure. Il a multiplié les interventions auprès du Ministre des Transports et auprès de RFF qui a fini par débloquer 3 M€ pour la maintenance et l'entretien de ces voies.
Lors de l'Assemblée plénière du 10 novembre 2006, nous avons approuvé au Conseil Régional une convention portant sur le financement d'études et de travaux:
-travaux d'augmentation de capacité avec pose d'évitements dans plusieurs gares afin de permettre de faire circuler davantage de trains, réhaussement des quais, mise en qualité de la voie indispensable à l'amélioration de la vitesse de circulation des TER.
-Mais surtout le financement d'études relatives à la stabilisation des désordres géotechniques qui affectent la ligne à la hauteur du glissement de terrain de Peillon-Les Bouisses. En effet à cet endroit, la voie ferrée passe à 4 mètres de la limite du glissement de terrain et la vitesse du TER est limitée à 20 km/h.
Cette fois la modernisation de cette ligne, si importante pour la vallée des Paillons est sur de bon rails! (je reconnais qu'elle était facile).