Immeubles en fête et Premiere fresque murale réalisée par des graffeurs à Nice
Je suis très fier que cette première à Nice se fasse dans le canton dont je suis le Conseiller général, le 12ème.
Depuis le 10 mai, 4 artistes graffeurs peignent une immense fresque sur un mur de la ville de Nice situé sur le terrain de proximité de St Charles, derrière l'ancien Leclerc de St Roch, chemin du Mont Gros .
Un événement plutôt unique en son genre car il est autorisé. Je connais bien Razak Mameri, le président de l'association La Gamelle. Un personnage dont on comprend bien vite la tenacité, quelqu'un qui sait s'ouvrir les portes. Son association a organisé l'année dernière à la MJC Agora un concours de graffs. Le gagnant, Mire, a obtenu comme récompense un mur de la ville. Il a ainsi invité 3 amis graffeurs membre de l'association dont Greg et 2 qui font partis du SCB Crew , à se joindre à lui pour la réalisation d'une fresque collective sur un mur de 4 mètres de haut et de 80 mètres de long.
Ce mur d'origine gris donc triste est transformé en une surface d'images colorées représentant des personnages de dessins animés, au grand bonheur des enfants et de toute la population du quartier. C'est une expérience très bénéfique pour la quartier Saint-Charles.
A l'occasion de l'opération nationale « Immeuble en fête », un premier vernissage était organisé le mardi 30 mai à partir de 15h.
J'y suis allé. L'accueil était sympa et j'y suis resté de 18h30 à 19h15. Beaucoup d'enfants, de jeunes jouant au ballon sur le micro-site, les baguettes-merguez qui circulent, une véritable ambiance bon enfant. Les gens du quartier sont plutôt content de cette initiative. On prend quelques photos souvenirs avec Mire, le graffeur et Razak Mameri, le président de "la gamelle". Et c'est le moment du départ. La soirée ne fait que commencer.
Avec Marc Concas, ce soir nous faisons un travail d'équipe. Il est important de couvrir un maximum de manifestations en 2 heures de temps.
Je monte donc ensuite à "l'immeuble en fête" organisé par l'AMMF derrière le Foyer Soleil, j'y croise un élu de la municipalité, le seul que je verrai de la soirée. Ici c'est le couscous qui est roi. Nous sommes une quarantaine. Une manifestation interessante car ici il y une vraie dimension multiculturelle. La présidente, Fatima Khaldi, y tient beaucoup. C'est du black blanc beur et gitans. Tout le monde fait la fête.
Pendant ce temps, Marc Concas est à "l'immeuble en fête", organisé par le comité de défense du quartier du Port au Boulevard Stalingrad.
Je file à "l'immeuble en fête" du quartier du Trident. Ici aussi l'accueil est très chaleureux. On parle de la future résidence étudiante en cours de construction et aussi du feu Route de Turin que la mairie s'obstine à ne pas mettre. Et re-merguez et rosé, photos de groupe, promesse de se revoir rapidement pour la question de ce feu tricolore. Je leur demande de m'aider en faisant signer une pétition par le quartier. Ma demande portera plus si je suis le porteur de la parole citoyenne.
Marc Concas lui a changé de quartier. Il est au Vieux-Nice, à "l'immeuble en fête" de l'ilôt des Serruriers avec Pauline Canepa, une figure locale et tous els habitants. Je pense que ça doit être plus pan-bagnat là-bas.
J'arrive à "l'immeuble en fête" du Palio, qui se tient dans le petit jardin devant, enfin je dirai plutôt l'espace sécurisé que le jardin car l'herbe y est rare et les habitants me le montrent. Nous parlons là aussi de l'évolution du quartier. Des jeunes viennent me saluer. Nouvelles photos à partir des portables. Un verre d'eau pour trinquer, parce que c'est moi qui conduit et je repars.
Pendant ce temps, Marc Concas arrive à "l'immeuble en fête" du Clos de boule du comité de quartier du Vieux-Nice. Ce sera son dernier aussi.
Nous avons pu ainsi à deux couvrir 7 lieux où se tenaient des repas de rue. Cette initiative prend une telle ampleur qu'il deviendra à mon avis nécessaire d'en repenser bientôt le concept. Son succès grandissant démontre une tendance lourde au retour d'un besoin de convivialité, de fraternité entre des voisins qui, souvent en ville, vivaient sans se préoccuper de celui ou celle qui est sur la porte palière.