La place du port de Nice dans le grand chambardement des liaisons Corse-Continent
Matinée de travail à la chambre de commerce de d'industrie où je siégeai au Conseil Portuaire, seul élu, en l'absence des représentants du conseil général et de la ville de Nice.
L'ordre du jour était très conséquent :
- le rapport d'activité 2005
- les comptes 2005
- le point sur le permier trimestre
- le point sur les investissements, notamment ceux sur lesquels la région est partenaire (la réparation de la digue du large, du mole Riboty
- le point sur la commission environnement,
Mais c'est sur un point particulier de l'activité portuaire que j'ai choisi d'appeler votre attention : les liaisons Corse -Continent.
Si l'on s'en tient à l'analyse superficielle des chiffres, rien ne semble bouger:
791000 passagers au départ de Nice en 2000,
749000............................................2005.
Pourtant tout a changé! En 5 ans les liaisons Corse-Continent ont subi de profondes mutations.
le rapport France/Italie:
En 2000, il y avait 3 366 000 passagers vers la Corse, 1 739 000 au départ des ports de PACA (Nice, Toulon et marseille), 1 627 000 au départ des ports italiens (Gènes, Livourne et Savone). cinq ans plus tard, la situation a considérablement évolué. Les ports de PACA sont passés de 1 739 000 passagers à 2 310 000 passagers. Les ports italiens, eux, ont reculé, passant de 1 627 000 passagers à 1 045 000 passagers!
le rapport entre les ports de PACA:
Là encore la situation a énormément évolué.
En 2000
Marseille 827 000
Nice 791 000
Toulon 123 000
en 2005
Toulon 785 000 !
Marseille 776 000
Nice 749 000
Nice est désormais le 3eme port sur la Corse. Pour la première fois, c'est Toulon qui est leader. personne n'aurait pu l'imagine ril y a 5 ans. Cela se fait essentiellement au détriment des ports italiens, nice et marseille ne subissant qu'une légère érosion.
Enfin dernier élément sur le Port de Nice, l'évolution du rapport SNCM-Corsica Ferries.
En 2001
SNCM 542964
C F 237315
En 2005
SNCM 189312
C F 523799
Cela aussi peu de monde pouvait l'imaginer. Tout cela démontre à quel point, l'économie portuaire peut subir des évolutions. Cela légitime encore davantage la positionde la région qui est de gérer les deux ports de Nice et Toulon pour mieux harmoniser les politiques.