Enfin!
Jacques Chirac vient de décider de remplacer l'article 8 de la loi sur l'égalité des chances par un dispostif d'insertion professionnelle pour les jeunes en difficulté.
Il faudra être vigilant sur les propositions à venir mais on ne peut qu'être satisfait de voir le CPE enfin retiré - car c'est bien d'une abrogation qu'il s'agit! Que de semaines perdues, quel gachis social pour en arriver à la solution que tout le monde préconisait depuis longtemps. C'est un immense gachis pour le pays qui s'est trouvé otage de l'entêtement de l'éxécutif et des rivalités au sein même de l'UMP. Surtout ne les épargnons pas dans la défaite : Chirac, De Villepin, Sarkozy, tous responsables!
C'est un inconstestable succès pour la jeunesse de France et pour nos syndicats. Nous étions observés par l'Europe entière. Ce qui vient de se passer aujourd'hui est la conséquence logique du vote du 29 mai. C'est quelque part la traduction syndicale du non au référendum - mais ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, le CPE n'était pas la conséquence logique d'un oui à l'Europe!.
Ceci vient de démontrer que selon un vieux principe, on ne peut pas avoir raison contre tout le monde. L'issue de cette crise donne des raisons d'espérer. Quand le combat est juste, la victoire est possible.
En ce moment, je pense surtout à tous nos jeunes élus, Anne-Julie Clary et Yann Librati en tête, à notre MJS local qui a été sur la brèche depuis le premier jour, notamment à Sébastien Franco, et aux jeunes syndicalistes comme Julien ou Quentin, qui ont été formidables de détermination, de responsabilité et de maturité. Ils ont la chance de commencer leur engagement par une victoire. Elle a été longue à se dessiner mais ce sont celles-là qui sont les plus belles!