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Le blog de Patrick Allemand
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22 mars 2006

Ségolène Royal à Nice le 25 mars!

royal_segolene

Cette fois la préparation de l'élection présidentielle est lancée.

Hier soir je présidais un Bureau Fédéral où Paul Cuturello, chargé des Etats Généraux a fait un rapport complet sur la première réunion que nous avons eu avec les partenaires lundi soir et présenté la démarche des Etats Généraux au plan National et dans le département.

Nous aurons une première journée consacrée au thême "Aménagement du Territoire, Logement, Décentralisation" le 8 avril avec trois ateliers:

Atelier N°1: Logement

Loi SRU et mixité sociale, spéculation foncière, batir pour loger.

Atelier N°2: le nouvel age de la décentralisation

fiscalité locale, répartition des compétences, rapport avec l'Etat

Atelier N°3: Aménagement du territoire

Services Publics, développement économique local, ruralité.

Je dis cela car l'élection présidentielle ne se borne pas au choix d'un candidat ou d'une candidate. Il faut aussi un projet. Par cette procédure des états généraux, nous comptons le construire avec vous tous, échanger nos idées, les confronter à votre analyse pour tracer ensuite les perpectives et rendre l'espoir à la France, confrontée à un exercice du pouvoir caricatural de la part de De Villepin et de Sarkozy.

Ensuite viendra le moment du choix de celle ou celui qui portera l'espérance que nous aurons su faire naître.

Le mois passé j'aurais dû accueillir DSK, mais il a été happé au dernier moment par Romano Prodi pour un meeting à Rome, et nous l'avons bien volontiers excusé. Il a promis de repasser.

Lorsque Patrick Mennucci m'a appelé il y a trois semaines pour me demander si la fédération était prête à accueillir Ségolène Royal qui était le 24 au soir à Vitrolles et le 25 à midi à Salon, je n'ai pas hésité une seconde. J'ai dit oui. Oui au nom de combats communs passés, au nom d'une amitié, et au nom de ce qu'elle représente aujourd'hui.

J'ai toujours eu une cohérence dans mes engagements politiques. Je ne suis pas de ceux qui changent de courants à chaque congrès. J'y perdrais mon âme e l'estime de moi-même. Je suis rentré au PS en 1981, au début de l'année juste après l'appel de Conflans par Michel Rocard. Il est l'homme politique qui a exercé sur moi une véritable fascination. Ce n'était pas facile d'être rocardien au PS en 1981, au moment où Quilès ne pensait qu'à couper les têtes (la mienne à l'époque ne valait pas bien cher, on m'a donc fichu la paix). J'ai été rocardien jusqu'au bout. Très logiquement après le retrait de Rocard, je suis devenu jospinien parce que c'était celui qui, ayant évolué, incarnait cette  pensée, la gauche du possible. Et après 15 ans passés dans l'opposition, j'ai enfin appartenu au courant majoritaire. Mais c'est le courant majoritaire qui a évolué, pas moi.

Après le 21 avril et le retrait de Jospin (décidemment celui ou celle que je vais soutenir a du souci à se faire!), C'est avec François Hollande et DSK que je me suis senti le plus en phase. J'ai donc soutenu Hollande au Congrès de Dijon où ce n'était pas facile, puis au Congrès du Mans, où ça ne l'était guère plus.

Ségolène a toujours été dans cette famille de pensée. Sa montée actuelle ne peut que me réjouir. Et le fait d'avoir une femme présidentialbe est une formidable opportunité pour nous. Cela rajoute une carte majeure dans un jeu qui déja n'était pas dépourvu d'atouts (Hollande, DSK, Jospin).

Et surtout je sens chez les militants un intérêt sans précédent  pour cette démarche, une véritable dynamique. Jusqu'en novembre, moment de l'investiture, le chemin est encore long, pour elle comme pour les autres et beaucoup de choses peuvent encore se passer. Mais je ne serai certainement pas dans le camp de ceux qui essaient de saborder cette démarche. A ce stade, il faut au contraire l'aider.

En septembre, il sera temps de faire le point.

Réjouissons nous de la recevoir samedi. J'espère que tout les socialistes des Alpes-Maritimes lui réserveront un accueil à la hauteur de ce qu'elle représente désormais dans le pays. Les non socialistes et ils sont nombreux à venir sur ce blog sont aussi les bienvenus! Au contraire!

Rendez-vous samedi 25 mars à 17 heures à l'hôtel Aston, 12 Avenue Félix Faure à Nice.

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Commentaires
P
Transformez votre déception en satisfaction. Ce n'est pas tous les jours qu'à Nice à gauche, on refuse du monde. Rassurez vous pour moi, madame Royal était plutôt contente, le goulag ce n'est pas encore pour cette fois-ci. Venez plutôt vous joindre à nous si ce n'est fait pour gagner cette mairie à la droite en 2008, je vous promets que la question des salles municipales sera à l'ordre du jour. Cette pénurie est insupportable et nuit au développement d'un débat démocratique.
C
Si Estrosi avait reçu Sarko dans une salle comme ça, il aurait fini au goulag. Vous ne vous doutiez pas que le phénomène du moment allait réunir plus de 150 personnes ?? Ce n'est pas avec une telle confiance en soi que la gauche va gagner les municipales. Je suis très déçu de ne pas avoir vu Mme Royal et très déçu de cette attitude timorée.
T
ça alors, une salle trop petite. mais comment elle aurait fait si elle était venue avec tous les ministrables de son futur gouvernement ? car faudra bien qu'elle nous dise, si jamais elle est élue présidente, qui elle compte prendre comme premier ministre, comme ministre des finances, de la santé, du travail, du repos, etc.<br /> <br /> il faudrait que tous les candidats présidents nous donnent leur programme, la liste de leur gouvernement.
D
La venue de Ségolène Royal était une "chance" pour Nice. C'est tout en votre honneur d'avoir accepté son passage mais quel dommage d'avoir autant sous-estimé les sympathisants socialistes nicois ! la salle était bien trop petite pour ce qui aurait pu être un évenement initiateur de la campagne de 2007.<br /> Nous espérons mieux pour les prochaines venues. Ayez confiance en nous.<br /> Bonne continuation !
P
C'était super, on a même pas pu rentrer ni voir, ni même entendre Ségolène Royal. Nous étions venus de Mougins. Bravo... <br /> Pour recevoir quequ'un comme ça, vous auriez pu louer une salle plus grande que la salle des petis déjeuners de l'Hôtel Aston.
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