Degré 0 de la politique : réponse à Ciotti sur la sécurité.
Je vous demande de diffuser au maximum par internet à vos relais, cette information qui démontre l'absence totale de scrupule de l'UMP, prête à mentir, à travestir, et à prendre le maximum de gens pour des imbéciles.
Ceux qui ont eu le privilège de lire Nice-Matin du mercredi 27 juin n'ont pu manquer le communiqué de soutien à la police du nouveau député de la circonscription Eric Ciotti. J'en suis encore pantois.
Je vous demande de relire le communiqué de presse que nous avons envoyé avec Marc Concas, concernant les incidents du Port de Nice. Vous y comprendrez très facilement que ce que nous avons déploré c'est le manque d'effectif de police sur place au départ qui a ensuite provoqué cette réaction disproportionnée et aveugle.
Eh bien vous lirez dans l'édition du 27 que nous soutenons les voyous et les pilleurs comme Ségolène Royal a soutenu les émeutiers de la gare du Nord. Bien entendu pourquoi changer une formule qui a si bien marché! Ce procédé de travestissement de la vérité et des idées est proprement scandaleux!
Je n'ai pas les moyens d'intervenir à nouveau par le biais de Nice Matin, mais je tenais à vous donner un certain nombre d'arguments que je vous demande de développer auprès des gens partout dans la ville car avec ce genre de discours, on l'a compris, c'est nous qui sommes les perdants, puisque la droite est "légitime" pour parler de sécurité.
la violence de la réaction de monsieur Ciotti n'est qu'un écran de fumée pour masquer son embarras.
1. Nous ne retirons rien du communiqué qui n'est ni un soutien aux voyous, ni une condamnation de la police mais qui déplore simplement le manque d'effectifs de la police nationale, ce qui relève de la responsabilité du Ministre de l'Intérieur et du gouvernement que monsieur Ciotti soutient.
Quand monsieur Ciotti aurons nous des effectifs de police supplémentaires sur la première circonscription?
2. La situation n'a jamais été aussi catastrophique. Le 4 juin dernier le maire de Nice Jacques Peyrat a été obligé de signer avec le CHU une convention pour que la police municipale puisse assurer la sécurité aux services des urgences à l'hopital Saint Roch. En effet les agressions se multiplient et la police nationale, faute d'effectifs, n'est en mesure d'assurer ni la sécurité des malades, ni celle des personnels. ce n'est pas le rôle de la police municipale d'assurer la sécurité dans un hopital.
Quand monsieur Ciotti aurons nous des effectifs supplémentaires?
3. Le grand commissariat Foch, au coeur de la première circonscription, après ceux de Dabray, et de Cernuschi, est sur le point de fermer. C'est inadmissible de laisser le centre ville sans grand commissariat. Mais là aussi, monsieur Ciotti laisse faire et pour cause. Il s'agit d'accélérer le projet de grand commissariat à Nice Ouest au quartier des Moulins, dans la circonscription de monsieur Estrosi. Et bien entendu, il n'y aura pas assez d'effectifs pour deux commissariats. Au lieu de défendre la première circonscription, monsieur Ciotti laisse faire, il doit tellement à Monsieur Estrosi. En quelques jours, sous l'impulsion de Yann Librati, une pétition qui demande le maintien du commissariat Foch circule et a déja recueilli plus de 2000 signatures. On aura au mieux un commissariat de quartier pour le remplacer.
Comment dans ces conditions Monsieur Ciotti, pourra t'on assurer la sécurité dans le centre ville qui est le secteur le plus criminogène ?
Monsieur Ciotti, si vous voulez soutenir la police, au lieu de faire semblant, passez aux actes!
-Imposez au ministère de l'Intérieur de renoncer à la suppression du grand commissariat Foch.
-Demandez des effectifs pour assurer la sécurité des personnels infirmiers plutôt que de laisser cette tâche à la police municipale.
-demandez de nouveaux effectifs promis depuis des années par monsieur Estrosi mais jamais arrivés afin d'améliorer leurs conditions d'intervention et de travail.
Après seulement vous pourrez vous préoccuper de qui soutient les voyous ou pas. En tout cas c'est par votre laxisme qu'ils peuvent pour l'instant s'exprimer et ainsi jeter le discrédit sur toute une jeunesse qui, elle, ne se trouvait sur le Port de Nice que pour écouter de la musique et s'amuser.