Comité de reprise
Hier soir dimanche, se tenait à la fédération du PS, le comité de campagne de la reprise. J'aime bien travailler le dimanche soir car c'est le seul soir de la semaine où les élus n'ont aucune obligation, donc aucun prétexte pour ne pas venir. L'assemblée était d'ailleurs fournie avec l'arrivée de Ladislas Polski et des représentants du MRC.
Nous avons longuement débattu de la situation politique en ce début d'année pour parvenir à la conclusion que rien n'est joué, mais que la situation n'est quand même pas défavorable, c'est le moins qu'on puisse dire.
Ségolène montre une grande stabilité, son image est toujours aussi positive, mais c'est surtout la situation de Sarkozy qui se complique. Pas de candidat en face de lui à l'UMP pour servir de caution à une parodie de démocratie interne, la menace d'une candidature de MAM en dehors de l'UMP, et enfin les voeux présidentiels de Chirac qui ont de quoi laisser perplexe.
Politiquement, les questions sociales (celle du logement en ce moment) s'invitent de plus en plus au coeur du débat politique qu'il n'arrive pas à réorienter vers la sécurité et l'immigration. Or, il est évident que la gauche apparaît la mieux placée pour traiter les questions sociales qui ne font pas bon ménage avec l'ultralibéralisme économique et le chacun pour soi prôné par Nicolas Sarkozy.
Enfin dernier élément, les inscriptions massives sur les listes électorales. C'est une grande inconnue mais a priori aller voter Sarkozy n'est pas la motivation première.
D'où l'importance de la campagne et des débats participatifs qu'il nous faut réussir. Ces débats départementaux fixés le12 janvier à Carros sur "l'éducation, la formation, l'accès à l'emploi, le pacte avec la jeunesse", le16 janvier à Nice sur "la vie chère, le pouvoir d'achat, les petites retraites" et le 23 janvier à Saint Laurent du Var sur "les insécurités" ne seront utiles que s'ils sont les déclencheurs de multiples initiatives de proximité, prises par les sections locales, les comités Désirs d'avenirs ou les comités de soutien.
Désormais il faut enclencher la dynamique, c'est à dire agréger autour de notre démarche un maximum de citoyens.