C'est la rentrée! Vive les courriels!

Depuis trois jours je passe de bureau en bureau voir le courrier arrivé pendant le mois de juillet: le conseil général pour les questions professionnelles, la région bien sur, la mairie, enfin la permanence, pour les questions politiques

Quant on est absent un moment comme cela ce qui frappe en premier, c'est l'amoncellement de choses à faire. Rien que sur la messagerie de la région, près de 1000 courriels dont près de la moitié nécessite un suivi. dans le quotidien, on ne se rend plus compte de la masse de travail qui, dans le rythme de la journée, est absorbée.

La seconde remarque concerne la baisse sensible de courrier papier. Cette fois c'est net! Effet de la crise ou pas, le déclin du courrier papier est désormais manifeste. Et dans des proportions très significatives! je pense que désormais près de 4/5eme des affaires a traiter ou des correspondances parviennent dans les bureaux par courriel. ça n'économise pas forcément le papier, au contraire. Mais cela économise le timbrage et renforce indubitablement la précision, l'exhaustivité de l'information. Rien n'indique que l'on serait aussi généreux en pièces jointes si l'envoi était fait en papier. Il n'es tpas rare désormais de recevoir une lettre avec plusieurs mégaoctets de PJ.

Il reste encore une question à règler, c'est le croisement des fichiers courriels. il n'est pas rare de recevoir la même invitation par trois voir quatre adresses email différentes. Cela ne contribue pas à désengorger les boites aux lettres...

Dernier point, les questions liées à l'archivage des courriels. Toutes les organisations internes progressent de ce point de vue et cela sera redoutable quand on pourra très vite aller rechercher un email adressé à quelqu'un 2 ans avant. Il va falloir faire travailler la mémoire et très certainement faire évoluer le travail des secrétaires

C'est peu conventionnel comme billet me direz vous mais l'intendance et les conditions de travail c'est ce qui fait l'efficacité aussi !

Comments

[isula rossa]

Pourquoi le déni de justice dont est victime Yvan COLONNA ne suscite pas, comme pour l'affaire DREYFUS, une campagne de presse en faveur de l'accusé ?

Gérard AMATE retrace jour après jour le procès en appel d'Yvan COLONNA et la façon dont la presse l'a rapporté. La conclusion, elle, est sans appel :

" le 27 mars 2009, Yvan COLONNA fùt, pour la seconde fois, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre du Préfet ERIGNAC, à l'issue d'un procès joué d'avance, par une Cour d'assises spéciale héritière de la trés décriée Cour de Sùreté de l'Etat.
Cette condamnation, prononcée sans preuves et sans aveux après des débats qui n'avaient pù démontrer la culpabilité de l'accusé, suscita l'indignation. On parla d'une nouvelle Affaire DREYFUS.
Mais contrairement à ce qui s'était passé durant l'Affaire, ce n'est pas la Gauche qui se mobilisa au profit d'Yvan COLONNA.
Bien évidemment, les journaux rendirent compte des procès mais les rôles traditionnellement dévolus à la " Presse de Gauche " et à la " Presse de Droite " ont été, dans cette triste mascarade, totalement chamboulés.
Certains journaux s'indignèrent de cette justice d'exception...
La plupart se turent...
D'autres aidèrent au crime.

On assista alors à un spectacle étrange. Une presse, prétendument soucieuse des droits de l'Homme et des libertés fondamentales, préféra à ces principes affichés ceux de la raison d'Etat, alors que des quotidiens réputés plus conservateurs s'indignaient du comportement des juges et d'une condamnation prévisible, décidée à l'avance et ailleurs que devant une Cour de Justice..."