A l'insu du monde

Hier après-midi, j'ai accompagné le Président, Michel Vauzelle, pour une visite à l'observatoire de Nice Côte d'Azur. Au bout de 10 années de Présidence, il n'avait pas encore foulé le sol de ce lieu magique où la vue se perd, les journées claires, jusqu'au lointain cap Camarat, ce lieu d'où l'on domine Nice, d'où l'on comprend mieux Nice, son histoire, son évolution urbaine au fil des siècles. Mais l'observatoire, ce n'est pas qu'une vue, c'est aussi l'histoire de deux hommes, celle de Gustave Effeil et Charles Garnier avec laquelle le Président de Région avait rendez-vous hier.

Visite du Méridien et de sa salle totalement restaurée et désormais prête à accueillir les expositions de l'espace muséal qui est un dossier très important du Contrat de Plan Etat-Région.

Visite de la grande coupole dont le toit s'ouvre pour laisser passer ce qui est actuellement la plus grande lunette d'observation au monde.

Il y a là un véritable trésor patrimonial dont peu de niçoises et de niçois soupçonnent l'existence. Pas plus qu'ils ne savent que la Région investit actuellement dans la construction d'un nouveau laboratoire de recherche au flanc de la grande coupole.

Parce que l'observatoire de Nice compte aujourd'hui plus de 150 chercheurs sans compter ceux de renommée internationale qui y sont périodiquement accueillis.

Il y a, dans 2 ou 3 domaines très précis, des équipes parmi les meilleures au monde.

C'est ce monde scientifique-là que Michel Vauzelle a découvert hier, avec ses chercheurs qui, à deux pas de nous, comprennent le passé et anticipent l'avenir à l'insu du monde.